Agissez et rejoignez-moi dans la lutte contre les infections respiratoires ! Une humidité relative de 40 à 60 % à l'intérieur des bâtiments permet de réduire les infections respiratoires et de sauver des vies
Désormais, il est prouvé scientifiquement qu’une humidité de l’air adéquate correcte présente des avantages significatifs pour la santé humaine. Il nous est tout à fait possible de gérer la qualité de l'air intérieur de nos bâtiments publics en tenant compte de ces faits. Il est temps maintenant que les réglementations sur la qualité de l'air intérieur prennent en compte un taux d'humidité de 40 à 60 % HR. Ce niveau est optimal pour notre système immunitaire respiratoire et permet de réduire la propagation des maladies respiratoires saisonnières et leurs lourdes conséquences pour la société.
J’appelle l'Organisation mondiale de la Santé à revoir les résultats des recherches scientifiques sur l'humidité et la santé, et de recommander une limite inférieure minimale d'humidité intérieure dans les bâtiments publics afin de réduire les infections respiratoires
Dr. Stephanie Taylor
Conseillère en contrôle des infections à la Harvard Medical School Conférencière éminente de l'ASHRAE et membre du groupe de travail sur les épidémies de l'ASHRAE
La science nous a dévoilé trois raisons pour lesquelles nous devrions toujours maintenir un taux d'humidité relative de 40 à 60 % HR dans les bâtiments publics tels que les hôpitaux, les écoles et les bureaux, tout au long de l'année.
Une humidité relative de 40 à 60 % à l’intérieur des bâtiments permettra de réduire les infections respiratoires et de sauver des vies.
L’Organisation mondiale de la Santé définit des critères d’une bonne qualité de l’air intérieur, en ce qui concerne notamment les polluants et les moisissures. Elle ne suggère actuellement aucune recommandation quant à un taux d’humidité minimum à respecter dans les bâtiments publics.
Si elle pouvait proposer des critères concernant les niveaux minimums d’humidité, les organismes de réglementation des normes de construction du monde entier seraient obligés de mettre à jour leurs propres exigences. Les propriétaires et exploitants de bâtiments prendraient alors des mesures visant à améliorer la qualité de l’air intérieur pour atteindre ce niveau d’humidité minimal.
Ce qui conduirait aux situations suivantes:
Les infections respiratoires dues aux virus respiratoires saisonniers, comme la grippe, seraient considérablement réduites.
Des milliers de vies seraient sauvées chaque année grâce à la réduction des maladies respiratoires saisonnières.
Les services de santé mondiaux seraient moins sollicités chaque hiver.
Les économies mondiales bénéficieraient massivement d’une baisse de l’absentéisme.
Un environnement intérieur plus sain et une meilleure santé pour des millions de personnes.
S’il vous plaît, OMS, écoutez les scientifiques sur l’humidité intérieure et agissez maintenant !
« Dans nos sociétés développées, nous passons 90 % de notre vie dans des espaces intérieurs en promiscuité avec d’autres. Lorsque de l’air froid et peu humide est chauffé à l’intérieur, l’humidité relative de l’air chute à environ 20 %. Cet air sec ouvre grand les portes aux virus circulant dans l’air, tels que le COVID-19.
En outre, la capacité de notre système immunitaire à résister aux agents pathogènes est diminuée par l’air sec.
Des études ont montré que l’humidité relative constitue un facteur favorable. L’air ayant un taux d’humidité situé entre 40 à 60 % est moins à même de transmettre les virus et permet à notre nez et à notre gorge de maintenir des réponses immunitaires efficaces contre ces virus.
Voilà pourquoi je recommande l’utilisation d’humidificateurs en hiver et je pense que le monde serait en meilleure santé si tous nos bâtiments publics maintenaient leur air intérieur entre 40 et 60 % d’humidité relative. »
Professeur Dr Akiko Iwasaki, Professeur d'immunobiologie Waldemar Von Zedtwitz est professeur de biologie moléculaire, cellulaire et du développement à Yale et chercheur pour le Howard Hughes Medical Institute.
« Le maintien d’une humidité intérieure d’au moins 40 % est un moyen proactif de lutter contre la propagation des virus des personnes infectés aux personnes sensibles, avant même l’apparition de symptômes ou la pose d’un diagnostic. De plus, les défenses des voies respiratoires des deux personnes sont améliorées, en raison du nettoyage plus efficace des voies respiratoires et des défenses immunitaires améliorées.
L’élévation de l’humidité de l’air par humidification réduit le risque de propagation microbienne dans les hôpitaux et autres bâtiments à faible coût et sans provoquer d’effets négatifs. Il peut également être facilement mis en œuvre dans les bâtiments publics et dans les environnements privés et professionnels. L’humidification donne aux gens un moyen simple de lutter activement contre les infections respiratoires saisonnières, comme le redoutable virus SARS-CoV-2, pour lequel il n’existe actuellement aucun vaccin ni traitement médicamenteux efficace.
C’est pourquoi je demande à l’OMS d’examiner les données scientifiques disponibles sur ce sujet important et d’élaborer les critères de la qualité de l’air incluant un niveau minimum d’humidité dans les bâtiments publics au profit de la santé. »
Walter Hugentobler, Dr méd., MD, médecin généraliste, ancien professeur de l'Institut des soins primaires de l'Université de Zurich
« Le contrôle de la pandémie COVID-19 nécessite un confinement mondial. Si cette méthode est extrêmement efficace pour réduire la contagion à l’extérieur, elle n’empêche pas la transmission du SRAS-CoV-2 à l’intérieur. Toutes les données disponibles indiquent qu’un contrôle adéquat des niveaux d’humidité intérieure est un facteur permettant de réduire considérablement la survie des virus aérogènes et peut même renforcer les défenses immunitaires innées des muqueuses contre ces derniers.
J’invite l’Organisation mondiale de la Santé à passer en revue les nombreuses études relatives à la faible humidité intérieure et à la santé, et à prendre des mesures visant à atténuer les maladies saisonnières et à améliorer la santé des occupants des bâtiments à travers le monde entier. »
Professeur Dr Adriano Aguzzi, Professeur et directeur de l'Institut de neuropathologie de l'Université de Zurich et rédacteur en chef du Swiss Medical Journal
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